La Fondation Pour La Coopération Et Du Développment Canada (FCD) travaille en étroite collaboration avec les provinces et les territoires afin d’aider les Canadiens à vivre en santé et de réduire les pressions exercées sur notre système de soins de santé. Pour ce faire, l’ASPC multiplie ses efforts en vue de prévenir les blessures et les maladies chroniques, comme le cancer et les maladies coronariennes, et d’intervenir en cas d’urgences liées à la santé publique et d’éclosions de maladies infectieuses. L’Association pour la santé publique de l’Ontario (ASPO) – fondée En 1949, l’ASPO est un organisme de bienfaisance à but non lucratif. Il s’agit d’un regroupement bénévole de particuliers et de sociétés de divers secteurs et disciplines qui s’intéressent à l’amélioration de la santé des résidents de l’Ontario. 


L'ASPO a pour mission de prendre l’initiative dans les dossiers qui touchent la santé du public et de renforcer l’action des intervenants en santé publique et en santé communautaire partout en Ontario. Volets de la conférence Volets de la conférence Nous avons choisi les volets suivants pour faire ressortir le thème général de la conférence : 

• Volets de santé 
• Volets de SIG Volets de santé Alcool, tabac et drogues illicites 

– Les données d’archives et les résultats d’enquêtes récentes, telles que l’Enquête sur les toxicomanies dans le monde, qui visent à évaluer les consommations d’alcool et d’autres drogues par les populations (âgés de 15 ans et plus) suggèrent que les consommations d’alcool, de cannabis et d’autres drogues ont augmenté dans le monde entier ces dix dernières années. L’alcool et le cannabis restent les drogues les plus couramment utilisées ; en outre, l’alcoolisme chez les jeunes est un grand sujet de préoccupation. Même si internationalement on a connu des réussites dans la lutte contre le tabagisme et la dépendance à d’autres drogues, il reste manifestement un besoin impérieux d’attaquer ces problèmes de front en faisant appel à une approche basée sur la population, qui insiste sur les stratégies politiques et de modifications environnementales. 


On encourage la rédaction de résumés analytiques sur la consommation et l’usage de ces substances, ainsi que des politiques ou programmes visant à endiguer leur utilisation parmi la population. Contrôle des maladies infectieuses – Tous les paliers de gouvernement doivent appréhender les répercussions actuelles et futures des maladies infectieuses sur leurs populations. Au Canada, les gouvernements et les organismes financés à divers paliers de l’État jouent des rôles interdépendants et souvent compliqués dans l’établissement des politiques qui servent la santé publique de manière optimale. En faisons-nous assez pour endiguer la diffusion de maladies telles que le VIH, la grippe, le staphylocoque doré résistant à la méthicilline ou la rougeole qui touchent nos populations? Y a-t-il un engagement suffisant en termes d’approches multidisciplinaires et intergouvernementales? La régionalisation a-t-elle amélioré notre capacité de prévenir ou de contrôler les crises sanitaires? Ce thème passera en revue les réussites ou les échecs des politiques de moyens de prévention. (vaccins, réduction des préjudices), les initiatives à l’intention des populations marginalisées (autochtones, immigrants ou prisonniers), l’investissement dans la recherche et la surveillance et, pour finir, le leadership. 


Exclusion sociale et soutien social – Bien qu’il soit réputé pour offrir les conditions de vies parmi les meilleures au monde, le G8 connaît des fractures sociales grandissantes, qui touchent certains groupes de population et certaines régions en particulier. Notre connaissance des causes profondes de la pauvreté et de l’exclusion sociale nous a permis, dans une certaine mesure, de porter une attention récente à l’importance de l’inclusion sociale en tant que concept expliquant la complexité des facteurs sous jacents de la marginalisation et des désavantages sociaux. Quelles leçons avons-nous tirées jusqu'à maintenant de l'expérience de diverses collectivités publiques, et comment les initiatives communautaires et les politiques sociales peuvent-elles contribuer efficacement à promouvoir l'inclusion sociale, de manière à permettre à tous les citoyens d'atteindre leur plein potentiel? Hygiène du milieu – L’exposition aux microorganismes, substances chimiques ou radiations dangereuses par l’alimentation, l’eau, l’air ou les produits qui nous entourent peut avoir de graves retombées sur la santé.



 La manière dont nous concevons et construisons nos collectivités et les immeubles où nous passons la plupart de notre temps peut également influencer notre santé, selon la présence ou l’absence d’occasions de faire de l’activité physique ou d’entretenir des liens sociaux. Notons aussi les incidences des changements du climat et d'autres conditions ambiantes liés au réchauffement planétaire et les conséquences possibles de ces changements sur la santé et la sécurité publiques. Littéracie en matière de santé – Près de 60 % de nos populations n’ont pas les connaissances nécessaires en santé pour aborder ce sujet, situation qui est aggravée par l’information de plus en plus complexe dans ce domaine, des services de santé extrêmement bureaucratiques et une terminologie médicale déroutante. Le faible niveau de connaissances des individus dans le domaine de la santé va de pair avec un mauvais rapport de leur propre état de santé, une autogestion insuffisante de leur santé et de leurs maladies et une utilisation inefficace des renseignements, des services et des produits relatifs à la santé. Afin de maintenir la population en bonne santé, il faudrait idéalement passer par un partenariat entre les personnes, les collectivités et les systèmes d’offre de services. Dans le cadre de cette équation, l’offre d’information et de services reliés à la santé n’a pas correctement tenu compte de l’instruction dans ce domaine, ni des stratégies permettant de lever les obstacles à l’accès à l’information et aux services dont les populations ont besoin.


 Le Canada est un leader avéré dans le domaine de la littéracie en matière de la santé grâce à des initiatives telles qu’un programme national sur l’alphabétisation et la santé ou encore deux conférences nationales sur littéracie en matière de la santé. Le Groupe d’experts sur les compétences en matière de santé a passé toute l’année précédente à faire des enquêtes concernant l’état de l’instruction dans le domaine de la santé au pays et à l’étranger et a élaboré des stratégies pour promouvoir cette instruction sur le plan international. Ce thème se concentrera sur le fruit des recherches du Groupe d’experts et sur leurs retombées en matière de politiques, de programmes et de recherche dans des secteurs multiples tels que la santé publique, les soins de santé primaire, l’éducation des adultes et les services communautaires. 


Populations autochtones – La majeure partie de la population autochtone se porte moins bien que les non autochtones. Le rapport de 2006 sur l’initiative en santé de la population, intitulé Améliorer la santé des hommes, offre un compte-rendu de ces disparités. Par exemple, l’espérance de vie d’un Autochtone est, en moyenne, inférieure de dix ans à celle d’un non Autochtone; les autochtones souffrent de 12 ans de handicap de plus que le reste de la population; les blessures accompagnées de traumatismes sont quatre fois plus élevées que la moyenne nationale; le taux de suicide est six fois plus élevé et les taux de diabète sont multipliés par trois. Ce thème explorera les façons dont procède le milieu de la santé publique pour répondre plus efficacement aux besoins en santé publique des Premières nations, des Inuits et des Métis, compte tenu de leur état de santé, des priorités et de la disponibilité des services adéquats et opportuns. Préparation aux situations d’urgence – Les attentats du 11 septembre 2001, la crise du SRAS, l’ouragan Katrina, la crise au soudan la menace de pandémie de grippe… sont des événements qui soulignent les menaces constantes qui planent sur la santé publique des Canadiens. Ces difficultés requièrent une approche intégrée et globale de la gestion des interventions sanitaires d’urgence et qui tient compte du besoin d’une structure d’intervention coordonnée entre gouvernements et organisations non gouvernementales, de même que des manières efficaces d’améliorer la préparation et les mesures de résistance de la collectivité envers des désastres de toute sorte. 

Tout cela nécessite une planification continue et de la préparation tant entre entités administratives qu’entre les secteurs de santé professionnels, une prise en considération des divers besoins en établissements de soins et en intervenants de première ligne, sans oublier le rôle que doivent jouer les bénévoles et les collectivités pour gérer la crise et en trouver l’issue.


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